Les effets secondaires des corticoïdes sont spectaculaires chez le chien, mais le chat n’est pas épargné. Ces effets délétères sont observés tout autant lors de l’utilisation par voie parentérale que lors d’usage de topiques (notamment auriculaires) :
– Perte de poils, alopécie (83%)
– Atrophie cutanée ou perte d’élasticité (44%)
– Vergetures (22%)
– Hyperpigmentation (22%)
– Courbure médiale des conques auriculaires (17%, cf photo),
– fragilité cutanée (11%), pouvant aller jusqu’à des déchirures très graves
– pelage terne (11%).
Les autres effets secondaires sont tout aussi nombreux et souvent plus grave, bien que moins spectaculaires
– diabète sucré (insulinorésistant)
– cardiopathie (souvent mortelle)
– amyotrophie
– boulimie
– polydipsie polyurie
– prise de poids
Par conséquent, l’automédication à l’aide de tels produits tant pour le contrôle d’une affection auriculaire que pour calmer des démangeaisons est fortement déconseillée