Certaines races de chiens sont prédisposées à l’apparition de lésions nécrotiques parfois rebelles de la pointe des oreilles : pinschers, braques, boxers, doberman, staffies…
Cette affection qui est due à un défaut d’irrigation de cette zone (on parle de vasculopathie ischémique) répond de façon plus ou moins régulière à l’administration de médicaments dits rhéologiques (qui facilitent le passage de globules rouges dans les très petits vaisseaux) ou anti-inflammatoires topiques ou systémiques plus ou moins puissants. Une étude italienne récente montre que l’oclacitinib, par son action immunomodulatrice, permet d’obtenir d’excellents résultats dans la plupart des cas rebelles (22/25), même s’il faut à la fois attendre plusieurs mois pour obtenir une guérison et chez certains animaux administrer le médicaments en continu deux fois par semaine. C’est une nouvelle indication hors AMM de ce médicament particulièrement intéressante chez les animaux qui présentent à la fois cette atteinte des oreilles et une dermatite atopique, ce qui est assez fréquent.