Une étude coréenne a tenté de rechercher un lien entre l’existence ou la gravité d’une dermatite atopique chez des chiens et leur environnement ou la concentration en allergènes d’acariens de la poussière de maison. Ils ont aspiré scrupuleusement les lieux de vie et de couchage et dosé la quantité d’allergènes majeurs de Dermatophagoides farinae, noté de nombreux éléments de mode de vie, comme l’aération de l’appartement, les types de lieux environnant, l’humidité relative etc…
Au total rien, pas de différence significative entre les lieux de vie des chiens atopiques et non atopiques, entre la gravité de la maladie et la concentration en acariens ou la fréquence des aérations.
Les résultats de cette étude sont assez peu transposables à nos animaux, la majorité des chiens atopiques étant des bichons et l’étude ne comportant par exemple qu’un seul bouledogue français et un golden retriever.
Malgré tout, elle vient donner un nouvel argument aux tenants d’une maladie à forte étiologie génétique et faible influence de l’environnement (du moins de la teneur en acariens sur les lieux de vie).