L’anesthésie a fait des progrès très spectaculaires en médecine vétérinaire et n’a plus rien à envier à la médecine humaine. Il existe même des vétérinaires spécialistes en anesthésie qui dirigent un département dédié à l’anesthésie et à la gestion de la douleur dans quelques cliniques et centres hospitaliers vétérinaires (dont ADVETIA).
Oui l’anesthésie est un acte à risque, mais il est très inférieur à 1/1000 et dépend de l’état de l’animal et du type d’intervention chirurgicale. Il ne faut donc pas, par peur de l’anesthésie, reculer indéfiniment un acte chirurgical (exemple type : infection buccodentaire chez un chien âge) et augmenter ainsi le risque opératoire. Afin de minimiser toute augmentation du risque, une consultation pré-anesthésique ainsi que d’éventuels examens complémentaires (analyse sanguine, radiographie, échographie, …etc) sont pratiqués.
L’anesthésie est adaptée au cas par cas (race, taille, insuffisance rénale ou cardiaque, âge, déshydratation, douleur, stress, durée et type de chirurgie, etc…) et conduite sous surveillance continuelle de l’équipe chirurgicale, grâce à un appareillage technique permettant de surveiller différents paramètres : rythme et fréquence cardiaques, pression artérielle, oxygénation, rejet du gaz carbonique, température…. L’arsenal chimique et technique (anesthésie locorégionale) est si varié que l’adaptation à tous les cas de figure est possible.
La surveillance est maintenue durant toute la phase de réveil.
Contrairement à une idée reçue, les allergies aux anesthésiques sont extrêmement rares (<1/1000000), donc pas significatives et pas alarmantes.
En conclusion, nous pouvons, aujourd’hui, bénéficier de soins tellement adaptés et spécifiques que l’anesthésie est devenue une pratique peu risquée, surtout si on la compare à celle d’il y a 15 ans.