Le Calicivirus du chat est un des virus du syndrome coryza du chat.
Formes classiques de Caliciviroses
Dans sa forme la plus classique, il est responsable d’une atteinte oculaire (conjonctivite, larmoiement,…), respiratoire (éternuements, jetage nasal ou plus rarement pneumonie) ou buccale (ulcérations et douleur buccale). Dans certains cas, de la fièvre peut être observée chez les animaux atteints. Le portage chronique asymptomatique de ce virus concerne au moins 10% des chats, et jusqu’à 70% en collectivité. A la faveur d’un stress, le chat infecté peut être amené à excréter le virus et/ou à présenter des signes cliniques. La plupart des manifestations cliniques sont relativement bénignes avec une très faible mortalité. Il existe un vaccin qui protège les chats de cette maladie.
Calicivirus Hypervirulents
Certaines souches de Calicivirus sont dites « hypervirulentes », et sont quant à elles à l’origine d’une forte mortalité. Dans ce cas précis, les signes cliniques ne concernent plus un seul organe très localisé, mais l’ensemble du corps. Typiquement, l’animal présente une forte fièvre et une bouche extrêmement inflammée avec des ulcérations de la langue. Un gonflement des membres peut également être observé : il s’agit d’un signe d’inflammation des vaisseaux sanguins des membres. Certains chats développent une jaunisse, qui témoigne d’une inflammation du foie, ou encore une boiterie, qui témoigne d’une inflammation des articulations.
Il n’existe malheureusement aucun traitement antiviral efficace contre ce virus. Les souches hypervirulentes peuvent toucher l’ensemble des chats, y compris ceux qui sont correctement vaccinés contre la calicivirose. La contagiosité est très forte, et la détection d’un calicivirus systémique entraîne habituellement une nécessité absolue d’isolement des chats infectés et de désinfection de tous les locaux qu’ils ont fréquentés avec un désinfectant adapté car le virus est assez résistant.