Les virus Influenza
Les virus influenza de type A peuvent provoquer des symptômes variant de l’infection subclinique pour les Influenza A faiblement pathogènes (IAFP) à une maladie hautement virulente pour les souches hautement pathogènes IAHP). Ces virus à ARN, très mutagènes, sont caractérisés par les glycoprotéines présentes sur la membrane virale (H pour hémagglutinine et N pour neuraminidase), qui se réassortissent différemment suivant les sous-types viraux. Les virus IAHP sont limités aux sous-types H5 et H7. Depuis l’apparition en 1996 du virus IAHP H5N1 en Asie
Les sources d’Influenza aviaire
Les oiseaux migrateurs (canards, oies notamment) sont les vecteurs classiques de ce virus, qui se retrouve donc plus facilement le long des zones humides. Le mélange d’espèces d’oiseaux augmente le risque de contamination. La période à risque va d’octobre à mars. Le virus se transmet par contact direct et indirect (incluant les bottes et les vêtements, ce qui doit implique des précautions lorsque l’on manipule des oiseaux suspects). Sous nos latitudes, le virus survit jusqu’à 3 mois en milieu extérieur en périodes froides et environ 1 mois en périodes chaudes. Il est sensible à la plupart des désinfectants.
Symptômes de la Grippe Aviaire
Les virus IAFP provoquent une infection respiratoire ou digestive modérée, alors que les virus IAHP provoquent une infection systémique rapidement mortelle, d’où la dénomination de « peste aviaire ». Face à une mortalité brutale et importante, associée à un syndrome congestif, l’influenza aviaire doit être suspecté. Comme il s’agit d’une maladie à déclaration obligatoire, toute suspicion clinique doit faire l’objet d’une déclaration et doit être confirmée (ou infirmée) par un laboratoire officiel.
Des mesures de biosécurité doivent être observées : quarantaine, éradication du troupeau.