On a coutume, en se basant sur les données publiées à partir d’antibiogrammes pratiqués dans de nombreux laboratoires, de considérer les macrolides comme des antibiotiques pour lesquels Staphylococcus pseudintermedius présente une résistance naturelle très fréquente. Or ces données ne tiennent pas compte de l’historique de l’animal. En effet, les résultats sont différents chez les animaux n’ayant aucun antécédent d’antibiothérapie de ceux d’animaux déjà traités : les résistances spontanées à la clindamycine ne sont observées que dans 15% des cas de pyodermite non encore traitée.
Boysen, L., R. Larsen, et al. (2014). « Clindamycin resistance in canine Staphylococcus pseudintermedius from first-time superficial pyoderma is significantly less frequent than in skin isolates from routine diagnostics. » ESVD-ECVD, Salzburg