Dans chaque race de chien existent des maladies aux dénominations poétiques pour décrire une dermatose que l’on croit typique de la race et aux origines plus ou moins mystérieuses, comme la « black skin disease » su spitz ou le « Dally rash » du dalmatien. Cette dernière surfe sur la mode de l’alimentation toxique ou salvatrice et reprend les vieux dogmes d’une maladie que l’on nommait au début des années 1980 le syndrome rubrapilaire.
La Dally rash est caractérisé par une pigmentation ocracée ou brune en taches dans les zones de pelage blanc.
On peut y trouver toutes les origines de la création en surfant sur la toile. Il s’agit en fait, comme dans toutes autres races à pelage clair, d’une pigmentation des poils post-inflammatoire. Dans ce cas il s’agit d’une inflammation des follicules pileux, qui est le plus souvent la séquelle d’une folliculite bactérienne à Staphylococcus pseudintermedius. En zone sans poils, cette affection se caractérise par l’apparition de boutons rouges ou de petites pustules, mais peut prendre une multitude d’autres formes, dont celle du Dally rash en zone de peau épaisse et velue chez les animaux à poils blancs.
Le traitement passe donc par celui de l’infection bactérienne et le contrôle des récidives par la recherche de la cause qui est le plus souvent allergique (dermatite atopique ou dermatite par allergie aux piqûres de puces)
Ces lésions ne doivent pas être confondues avec celles d’une urticaire ou de hot spots comme cela est parfois cité sur des sites de passionnés de la race.