Dermatophytoses : nouveaux consensus, plus de bon sens

Veterinary Dermatology sur un sujet riche en idées reçues : les dermatophytoses. Ces nouvelles recommandations sont empreintes de plus de bon sens que certaines recommandations parfois lourdes et alarmistes. Voici le résumé de ces données données consensuelles :

  1. Prévalence et facteurs de risque
    • Les données sont difficiles à établir cette affection présentant de nombreuses rémissions spontanées tant chez le chien que chez le chat.
    • Les infections sous-cutanées ne sont décrites que chez le persan et le Yorkshire
    • Les activités de chasse ou de travail augmentent le risque
    • L’infection FeLV ou FIV ne prédispose pas au développement de la teigne
  2. Diagnostic
    • Il n’existe pas de gold standard
    • Le diagnostic repose sur plusieurs outils : lampe de Wood, examen direct des poils, culture fongique et biopsies cutanées
    • La dermatoscopie peut être intéressante associée ou non à l’examen en lampe de Wood. On observe des poils en virgule (photo)
  • La PCR peut être une aide, mais un résultat positif n’est pas synonyme d’infection active et des organismes morts peuvent être à l’origine de tests positifs
  • Contrairement à une idée reçue, la grande majorité des souches de Microsporum canis sont fluorescentes à l’examen en lampe de Wood. Par contre, cette fluorescence peut être difficilement observable chez un animal traité.
  • Le suivi thérapeutique repose sur la réponse clinique, la lampe de Wood si possible et la culture fongique.
  • Une PCR négative chez un chat traité est synonyme de guérison, tout comme une culture négative chez un chat alésionnel.
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